jeudi 9 mars 2017

Samedi 18 février

Levée à 6h00, les aliments qui restent sont réunis sur la table. Nous comptons sur la venue de la motoneige de transport des bagages pour franchir les 10 kilomètres de la mer de neige qui nous séparent du stationnement La Boussole et le retour à la civilisation. Après le dernier "muffin" anglais couvert du reste de beurre d'érable, la dernière tranche de pain au blé tartinée d'un centimètre de creton et le dernier morceau de gâteau aux noix et fruits secs de Michel, il faut bien partir, sinon ce sera comme pour le petit navire, le tirage à la courte paille pour savoir qui sera mangé.

Le départ est décrété à 8h30. Nous partons en ski pour refaire rapidement les 2 kilomètres d'hier. Les raquettes à neige sont accrochées à nos sacs à dos.

Roland ouvre encore le chemin; il est fort le belge. D'ailleurs arrivés au point de retour d'hier, pendant que Jacques, Rolland, Jean Pierre et Vallier mettent leurs raquettes et attachent les skis sur le sac à dos, notre ami Roland part en avant ouvrir la piste toujours sur ses skis.


 Heureusement, à partir de ce point-ci, le chemin présente une légère pente descendante. Nous faisons 50 pas, parfois plus, parfois moins, avant de laisser la tâche d'ouvreur au suivant. Malgré que la neige porte un peu mieux qu'hier et la pente annoncée à 8% sur certaines portions, il faut faire de gros efforts pour avancer à chaque pas. La troupe met quand même 2h½ à franchir environ 6½ kilomètres.




Oh bonheur, à 2,5 kilomètres de l'arrivée, un groupe de huit jeunes athlètes arrive à notre hauteur.

Ils sont d'une école de Percé en formation sur le plein air. Ils remontent la piste jusqu'au refuge Le Pluvier où nous étions et jusqu'au refuge La Paruline pour un autre groupe qui les suit immédiatement. Les voilà bien heureux d'avoir enfin une piste; nous voilà encore plus heureux d'emprunter leurs traces.

Groupe de jeunes en formation de loisirs plein air

Nous arrivons au stationnement à12h30 soit après 4 heures d'efforts collectifs.


Le centre d'accueil est bien content de nous savoir tous sains et saufs, Retourner au refuge aura été la meilleure décision puisque la route 299 qui longe le stationnement a été fermée toute la journée d'hier, la machinerie n'arrivant pas à suffire à déneiger le chemin. Si nous avions persisté à nous rendre au stationnement, nous aurions été obligé de refaire à l'envers les 10 kilomètres pour revenir au refuge, l'abri du stationnement n'ayant pas de chauffage et le camion n'ayant que trop peu d'essence pour chauffer toute une nuit.

Nos femmes se sont inquiétées; Pauline et Nathalie ont joint le centre d'accueil pour apprendre que nous étions toujours dans le refuge, du moins le présumait-il.

Les motoneiges de la SEPAQ ont immensément de difficultés à circuler sur les pistes, même après le passage des randonneurs. Nos bagages sont attendus pour 16h00, puis pour 18h00; finalement ils arriveront à 18h20. Les motoneigistes auront mis 5 heures pour faire l'aller-retour du stationnement au refuge Le Pluvier.

 L'attente de 5 heures au Gîte du Mont Albert

Nous arrivons chez nous passé une heure du matin.

Pour l'anecdote, Pauline avait organisé une fête pour le 70ième de Rolland; cette fête qui devait avoir lieu ce samedi pour les 14 invités, a due être annulée faute du principal intéressé. Le traiteur s'est montré très accommodant, l'évènement a été reporté d'une semaine.


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