Comme pour les autres jours, François se lève à 5h00, allume le poêle et se prépare un café. D'autres font un petit pipi la nuit; ça donne une bonne idée de la vie dans un camp de bûcheron; sauf qu'eux autres ils devaient se laver tous les jours, ce qui selon les odeurs ambiantes qui habitent notre refuge, ne semble par être le cas de tous nos randonneurs.
Déjeuner copieux avec comme hier des "grill cheese" cuisinés par François; avec le gruau, les pains ronds aux raisins, la tartine de creton et le reste des patates en cubes d'hier soir, ouf c'est dur de partir.
Le parcours d'aujourd'hui n'est que de 13,7 kilomètres avec un dénivelé de 400 mètres. Dès le premier kilomètre on voit bien que ça va chauffer. Nous croisons trois randonneurs qui reviennent du refuge La Mésange; ils nous laissent croire qu'il n'y a que deux montées abruptes de 300 mètres; ils ont tout faux; ça monte, ça monte, ça monte dans répit. Rolland remet ses peaux pour la 2ième fois. Jacques et Guy ajoutent le petit détour de 4 kilomètres vers le sommet Du Brûlé. Quelques descentes raides donnent des frissons et occasionnent des chutes sans conséquences, Le trajet prendra 4¼ heures pour certains.
9,7 kilomètres plus les 4 kilomètres du détour au sommet Du Brûlé
Ça monte dès le départ
Ça devient d'un blanc aveuglant
Le refuge La Mésange
Les mésangeais (geais gris) sont les locataires officiels du refuge. Le mésangeais est très gourmand; il est aussi appelé "whisky jack" et "camp robber" en anglais; nous comprenons pourquoi,
L'homme qui parlait oiseau
Autour du refuge, tout est blanc.
Aussitôt installés, nous repartons en raquettes vers le Pic de L'Aube qui est à 1,5 kilomètre du refuge.
Au loin, c'est Sainte Anne des monts et le fleuve Saint Laurent
C'est ici que nous avons retrouvé notre Jacques
Ce soir Rolland joue le rôle ingrat de chef cuisinier de ce soir; au menu, un boeuf Strogonov préparé par Pauline; la tâche consiste à réchauffer le boeuf, faire cuire juste à point les pâtes "farfale" et servir des brocolis bien chauds et croustillants. La performance reçoit une note de 8 sur 10 et pour cause; lors de l'opération de dégel du boeuf, le plat mis en bain-marie dans le grand chaudron d'eau chaude, s'est momentanément renversé et pris un peu d'eau, diluant d'autant la précieuse sauce du boeuf. Heureusement le gâteau Reine Élisabeth a fait une note plus que parfaite auprès des juges gourmands.
Rollandino aux chaudrons
Pendant que certains perdent leur temps à s'escrimer aux cartes, d'autres s'instruisent
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